Poisson ou poison ?

**MARMARA** Dim 22 Nov - 6:57

Poisson ou poison ?

Toutes les personnes qui mangent du poisson pour des "raisons de santé" doivent savoir que, depuis des décennies, l’activité humaine utilise les océans comme de véritables décharges. Par exemple, selon un rapport de la DGCCRF datant de 1999 : "chaque année, 60.000 tonnes de mercure et nitrates arrivent dans la Méditerranée". Il en résulte des poissons dont la chair stocke de dangereux polluants :

- PCB : cancérigène, trouble du système nerveux et malformation du fœtus.

- Dioxines : cancérigène.

- Substances radioactives comme le strontium 90 : cancérigène et malformation du fœtus.

- Métaux lourds comme le cadmium, le mercure, le plomb : trouble du système nerveux.

- Arsenic : cancérigène, retardement mental et problèmes rénaux.

Les poissons d’élevage, sont largement gavés d’antibiotiques, comme la tétracycline, qui se retrouvent ensuite dans l’organisme du consommateur. À moyen terme, les bactéries de l’organisme deviennent résistantes aux médicaments bactéricides. On utilise des colorants comme la canthaxantine et l’astaxantine qui redonnent artificiellement une couleur rosée à la chair des truites et des saumons d’élevage.

Selon une récente étude conduite par le Scan (Scientific commitee on animal nutrition), la canthaxantine utilisée à forte dose conduit à des troubles de la rétine. Elle est interdite au Japon car considérée comme cancérigène mais toujours autorisée en Europe.

En 1998, selon le recensement de la salmoniculture française (source ministère de l’agriculture), le traitement antiseptique des poissons (lutte contre les parasites) se fait avec :

- Vert de malachite (70 %)
- Chroramine (62 %)
- Formol (77 %)

Les antibiotiques utilisés sont :

- Acide oxolinique (28 %)
- Florphénicol (21 %)
- Fluméquine (56 %)
- Oxytétracycline (43 %)
- Sulfadiazine (23 %)

Selon le recensement de la pisciculture marine française datant de la même année (1998), le traitement antiseptique des poissons (lutte contre les parasites) se fait avec : Formol (92 %)

Les antibiotiques utilisés sont :

- Acide oxolinique (26 %)
- Florphénicol (8 %)
- Fluméquine (13 %)
- Oxytétracycline (69 %)
- Sulfadiazine (26 %)

86 % des sites de production ont utilisé au moins 1 produit de traitement antiseptique, 58 % ont utilisé au moins 1 antibiotique.

Faute de débouchés commerciaux importants, les médicaments spécifiques pour les poissons n’existent pratiquement pas. Les éleveurs ont donc recours à des traitements destinés à d’autres espèces animales, voire à des substances n’ayant pas d’autorisation de mise sur le marché. C’est le cas du vert malachite, un produit susceptible d’être cancérigène et pourtant couramment employé dans les fermes d’aquacultures pour le traitement des maladies fongiques et parasitaires.

En 2002, les autorités allemandes et hollandaises ont découvert de fortes doses de chloramphénicol, un antibiotique interdit dans la production animale et pourtant présente dans des lots de crevettes d’élevage en provenance de Chine.

La chair de certains crustacés, comme la crevette grise et la coquille Saint-Jacques, a un taux de cholestérol plus élevé que la viande de bœuf. L’huile de poisson prétendue bonne pour la santé est extraite du foie de l’animal. Tout comme celui des humains, le foie des poissons est l’organe central pour le traitement des produits chimiques : ainsi l’accumulation des toxines comme le PCB, dioxine, antibiotiques, œstrogènes, mercure...sont principalement concentrées dans le foie.

Le mythe du poisson riche en oméga 3 tombe à l’eau

Tout comme les vaches obtiennent le calcium par leur alimentation (végétaux), les poissons obtiennent les omégas 3 en mangeant du plancton. Dans les fermes aquacoles, leur alimentation est constituée de farines animales composées presque exclusivement de protéines, et de 10 % d’huile de poisson pauvre en "bonnes graisses ".

L’avantage de cette farine de protéines est que les animaux grossissent 2 fois plus vite que dans la nature. Faire du poisson rapidement et à moindre coût sans se soucier de sa qualité nutritionnelle ainsi que de l’impact de son élevage sur l’environnement est similaire à l’élevage industriel des cochons, bovins et autres volailles.

Les acides gras mono-insaturés et poly-insaturés (oméga 3) du poisson peuvent être remplacés par :

- L’huile d’olive et l’huile d’arachide (riches en acides gras mono-insaturés)

- L’huile de colza, l’huile de pépins de raisin, l’huile de noix, l’huile de tournesol, l’huile de soja, les noix, la mâche, le soja et le germe de blé (riches en oméga 3).

VegAnimal.info