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Avoir un âne !

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Avoir un âne ! Empty Avoir un âne !

Message  MARMARA Mar 6 Oct - 15:17

Conseils pour ceux et celles qui veulent avoir un âne chez eux !

Entre autres réputations, l'âne a celle d'être un animal rustique. Comme toutes réputations, celle-ci est à prendre avec circonspection. Il y a du vrai et du faux. Il est vrai que l'âne mange beaucoup plus d'espèces de plantes que le cheval. Il aime bien les plantes ligneuses, grignote volontiers des arbres, en particulier les fruitiers, et peut même attaquer le bois bien sec des clôtures ou des huisseries de son écurie. De même, il mange et digère sans problème du grain non concassé. Que ce soit de l'orge, du mais ou une autre céréale, on ne retrouve pas de grains entiers dans ses crottins.

Cette différence avec le cheval est assez importante, par ses causes et ses conséquences. Les causes sont sa "mentalité" et sa façon de manger. En effet, l'âne est un animal calme qui, sauf erreurs d'éducation qui l'ont rendu exagérément gourmand voire boulimique, ne se jette pas sur un seau de grain comme s'il était affamé. Il mange ce qu'il lui faut et laisse souvent du grain dans son seau. Il mange lentement et mâche consciencieusement. En conséquence, il digère bien ses aliments. Il évite ainsi bon nombre d'accidents de digestion parfois gravissimes chez le cheval, et d'autre part, en assimilant sa nourriture au maximum, il se contente de quantités bien moindres.

L'âne mange peu et boit également peu, rarement plus de 10 litres par jour, souvent à peine un demi-litre, mais toujours de l'eau très propre. Il a besoin de boire moins parce qu'il dépense moins qu'un cheval et transpire peu et rarement. Il est vraisemblable qu'il utilise mieux que le cheval l'eau de son alimentation, ce qui suppose quelques différences physiologiques du côté des reins, à moins qu'il n'ait, comme le chameau ou le dromadaire, la possibilité de "réserve aqueuse", mais cela reste à étudier. Il est également vrai qu'il est plus "costaud" qu'un cheval, et très endurant. Son dos plat, son encolure courte, l'ensemble de sa morphologie font qu'il peut porter et tracter plus lourd qu'un cheval. Les petits ânes africains aux jambes grêles, qui trottinent sous une charge dont même leurs oreilles ne dépassent pas, en sont l'exemple typique. Ce sont entre autres ces qualités que l'homme a exploitées en les amplifiant, en créant des grands mulets.

L'âne malade

Il n'est pas faux qu'un âne est moins souvent malade qu'un cheval. Mais quand il est malade, c'est souvent très grave. Il est fréquent dans nos régions qu'un âne dépasse la quarantaine sans avoir eu de problèmes particuliers, alors qu'un cheval, qui déjà a une espérance de vie moindre, arrive rarement à la fin de ses jours sans avoir franchi quelques problèmes digestifs, locomoteurs ou autres. Plusieurs raisons peuvent justifier cette résistance. Il y a d'abord les raisons pratiques assez évidentes : l'âne n'est pas un animal de sport, il ne court ni ne saute, ce qui lui évite pas mal d'accidents y compris les problèmes cardiaques. Ensuite son tempérament calme et réfléchi le protège. Il ne prend pas de risques, "bloque" au lieu de faire un écart, n'obéit pas aveuglément et sait faire une pause même brève quand il a besoin de repos. Mais il y des raisons plus profondes, que l'on pourrait dire inclues dans son génotype, qui lui permette de résister à pas mal de contagions. En effet, l'âne a curieusement échappé au "tri génétique" que l'homme a appliqué aux chiens, aux chevaux, autres animaux utiles à son travail ou à son alimentation. On ne connaît pas de race d'âne spécialisée pour une production ou une utilisation précise (à part le Poitou). De plus, l'âne est un animal social qui vit de préférence en troupeau, il n'est pas agressif vis-à-vis de ses congénères même s'ils n'ont pas "été présentés" et a ainsi toujours été amené à rencontrer divers germes aux quels il a résisté, qu'ils soient transportés plus ou moins directement par d'autres ânes, d'autres animaux ou l'homme. L'âne a donc conservé une résistance naturelle (anticorps ?) que, par exemple, le cheval à pas mal perdu au travers de son élevage sélectif, de tous les soins attentif qui lui sont prodigués et de son habitat relativement isolé qui limite les risques de contamination.

Mais cette rusticité de l'âne n'est pas absolue, et il n'est pas question de laisser un âne se débrouiller tout seul, même dans un enclos bien vaste "avec tout ce qui lui faut". Il a besoin de présence, de surveillance et de soins d'entretien.

Le très gros risque pour un âne est de prendre froid. Une pluie froide et persistante qui lui détrempe son gros pull d'hiver en bonne laine épaisse, pas d'abri pour se sécher, et voilà notre Cadichon qui a pris froid. Chez l'âne, il faut être très attentif au moindre refroidissement qui dégénère souvent en quelques jours en maladie pulmonaire (emphysème) généralement mortelle. Un bon abri est donc indispensable, surtout en hiver à cause de la pluie, mais est aussi bien utile en été à cause des mouches.

L'humidité a aussi des conséquences néfastes sur l'état de la corne. L'âne a une corne épaisse et dure. Dans nos régions bien vertes, parfois bien mouillées, où l'herbe pousse en épais tapis, l'âne ne marche plus, n'use plus la corne qui, pour envenimer le problème, trempe en permanence et perd de sa solidité. Il en résulte au minimum le maintien de gros défauts d'aplombs. Pour peu que les propriétaires veuillent faire l'économie d'un maréchal, ou pire, ignorent que les pieds nécessitent un minimum d'entretien, les ânes ont alors des pieds comme des babouches, longs, pointus et recourbés, qui les rendent infirmes.

Ne lui donnez pas trop à manger...

Une alimentation trop riche peut provoquer des fourbures... Une alimentation trop riche peut provoquer des fourbures. L'âne est comme les poneys, prédisposé à ce type d'affection.

Comment bien le nourrir

Les ânes de nos pays tempérés et riches sont tous guettés de près par le mal de nos sociétés : la sur-nutrition. Les conséquences sont multiples autant que graves et insidieuses. Le moindre mal est l'embonpoint. Mais il faut mettre l'âne au régime avant que se forme "le chignon", ces bourrelets de graisse de part et d'autre de l'encolure arrivent parfois à "déborder" et pendre. À ce stade, l'âne est obèse et son espérance de vie fortement diminuée. Le cas très fréquent est l'âne en état de fourbure chronique. Il n'est pas forcément gras, semble bien aller, mais est parfois bien calme dans son pré: il a mal aux pieds. On rencontre très peu chez l'âne une bascule de la troisième phalange, mais les ânes dont les pieds ont des traces de fourbures sont légion. Ces ânes finissent par avoir des difficultés permanentes pour marcher, deviennent inaptes au travail, voire à la reproduction. Les causes de la surnutrition sont graves parce que difficilement gérables. Un âne attire la sympathie et notre moyen spontané de la montrer est de lui donner une gourmandise. Personne n'y échappe, surtout pas les voisins, les enfants, les gens de passage le long de son enclos, même pas vous ! Ces gourmandises à répétition (appréciées !) s'ajoutent à une herbe déjà trop riche, voire à quelques rations d'aliments concentrés que l'on donne sous de fallacieux bons prétextes. L'organisme de l'âne, "prévu" pour résister à des périodes de disette, ne résiste pas à l'abondance. C'est déjà vrai pour un cheval et l'est encore plus pour un âne: on le tue plus vite de suralimentation que de sous-alimentation.

Le stress de l'âne

Il est enfin une fragilité bien cachée de l'âne : sa sensibilité psychologique. Sans chercher à le psychanalyser, il faut savoir qu'il est beaucoup plus sensible qu'il ne le montre. Un âne "assume sans rien dire". Il est en particulier très sensible aux changements de son environnement social. Il a besoin d'être dans un troupeau, et à défaut d'autres ânes, il s'assimilera à d'autres animaux avec une préférence pour les humains, mais il ne se sentira jamais aussi bien qu'avec plusieurs de ses congénères. On constate très souvent qu'un âne qui a été vendu présente, pendant une période qui peut durer trois ans, divers petits troubles de santé ou de comportement. Il peut avoir "des coups de blues", des problèmes de parasitisme interne, divers problèmes de peau (teigne, gales, poux... ), parfois même des amaigrissements passagers. Notre rationalisme nous incite à chercher des causes physiques alors qu'il est vraisemblable que la cause première soit psychologique. Par ses qualités physiques et morales, l'âne est effectivement plus rustique que le cheval, mais il a certaines fragilités dont tout propriétaire doit tenir compte. Il faut aussi que le vétérinaire agisse avec prudence, car certains soins convenant à un cheval peuvent provoquer des réactions chez l'âne, parfois mortelles. Il y a encore beaucoup à découvrir dans ce domaine. Quoi qu'il en soit, l'âne est un animal assez facile d'entretien et dans tous les cas de bien agréable compagnie.

Mode de vie

Têtu, idiot, ignare, lent, méchant... On s'est moqué de ses grandes oreilles et de sa prétendue stupidité, de son entêtement et de son sale caractère. Que d'âneries racontées sur son compte ! Résultat ? La rumeur est là. Une rumeur tenace où les préjugés dépassent la valeur d'un dur labeur qui, depuis des siècles, nous a pourtant laissé son héritage pour nous permettre d'avancer.

Quelque 50 ans ont suffit depuis l'arrivée de la motorisation pour que nous oublions (presque) cet animal, mais sa présence se perpétue dans notre quotidien au travers d'expressions et proverbes que nous utilisons machinalement. Dans la plupart de ces maximes, l'âne n'est pas a l'honneur : "faire l'âne pour avoir du son", "près de l'âne, l'on attrape des coups de pieds" ou le sempiternel, "bonnet d'âne" sont loin de reconnaître les réelles qualités de cet animal. Traiter quelqu'un d'âne ou de chameau n'a jamais été un compliment. Comme l'âne, le chameau est un animal sobre et rustique, "à tout faire", surtout les tâches les plus ingrates. Il n'est pas vraiment curieux que notre langage bafoue cet animal qui nous a toujours rendu d'énormes services car, animal omniprésent au quotidien et compagnon de misère, il a été assimilé à cette misère et le langage l'a affublé de tous les défauts. Son calme, son manque d'agressivité, sa présence attentive, son endurance, sa rusticité, et surtout son humilité, ont permis, voire stimulé cette réaction verbale contre les difficultés de la vie.

La réalité est heureusement bien différente des proverbes. Par exemple, si l'âne fait le gracieux (pour avoir du son) c'est qu'il est affectueux et demande de la tendresse (on remarque au passage que l'âne avait droit à du son plutôt que du grain, c'est moins cher et l'âne peut s'en contenter...

Il est très rare qu'un âne "tape", surtout contre quelqu'un. Moins exubérant qu'un cheval, un âne s'offre quand même parfois un petit rodéo de joie, tout comme les ânons qui jouent dans le pré. Mais s'il donne volontairement un coup de pied, il tape sans prévenir, en tous cas beaucoup moins qu'un cheval, et vise juste. Il tape toujours pour une raison " valable", c'est-à-dire assez grave, quand il en veut à quelqu'un qui a fait une grosse erreur vis-à-vis de lui. Il peut également taper lorsqu'il se sent agressé, par exemple, s'il est attaché et que quelqu'un arrive en courant derrière lui. Ces conditions sont très rarement réunies et il faut vraiment jouer de malchance, ou le faire exprès, pour recevoir un coup de pied d'un âne.

Il est également rare que les ânes se tapent entre eux. Autant il est conseillé de séparer des chevaux lorsqu'on leur donne leur ration, autant il est possible de donner à manger à plusieurs ânes ensemble. Ils se positionnent en étoile autour d'un tas de foin et partagent leur repas en bons amis. Sauf cas particuliers, ils se partagent un seau de grain aussi calmement! Ils ne deviennent féroces qu'entre mâles, en particulier s'il y a des ânesses aux environs. Les bagarres entre mâles peuvent être mortelles. C'est une des raisons pour lesquelles il ne faut pas hésiter à faire castrer un jeune mâle. En outre, un entier mal éduqué peut assimiler un homme à un âne rival et devenir ainsi agressif et très dangereux.

Le compagnon

En dehors de ces moments très particuliers, l'âne est un animal doux qui aime la compagnie. "L'âne est extrêmement sociable, gentil et tolérant", indique Béatrice Michel, éthologue, responsable d'une expérience en Camargue pendant plus d'un an. Tous les propriétaires vous le confirmeront : "L'âne aime le contact avec les enfants et a besoin de beaucoup d'affection. En plus, cette tendresse sera rendue au centuple !"

Dans la mesure du possible, l'âne vit en groupe, en troupeau. L'apprentissage de cette vie en communauté se fait dès sa naissance. La mère s'isole pour accoucher, puis présente son rejeton au troupeau quand il a 23 jours. Elle l'allaite au moins six mois, plutôt dix, avant de le sevrer, et c'est durant cette période qu'il apprend comment bien se comporter avec ses congénères. Tous les adultes sont assez protecteurs vis-à-vis des petits et n'hésitent pas intervenir dans leur éducation.

Comme tous les enfants, les ânons jouent entre eux, ce qui exerce autant leurs muscles que leur convivialité. Un exercice habituel chez les ânons et de mettre les antérieurs sur leur mère. Ils s'entraînent ainsi au geste de la saillie qu'ils commencent à pratiquer avec plus ou moins d'efficacité dès 18 mois. Il faut vraiment éviter de jouer avec un ânon, surtout en le laissant vous mettre les antérieurs sur les épaules, car il vous assimile ainsi à un copain âne dont vous n'avez pas la force, d'autant moins que l'ânon va prendre au moins 100kg et plusieurs centimètres en deux ans, ce qui ne sera jamais votre cas ! En outre, quand il aura acquis peu plus de maturité, il risquera de vous faire passer de "copain âne" à "âne rival" et là, il ne fera aucun cadeau.

Contrairement à la hiérarchie bien nette que l'on voit dans les troupeaux de chevaux, même petits, on ne constate pas la présence d'un "grand chef" dominateur dans un groupe d'ânes. Souvent, quand même, un mâle, castré ou non, mais d'âge moyen et à forte personnalité, a un rôle de "sage" qu'il ne gardera pas forcément toute sa vie. Un plus jeune pourra le relayer, après quelques discutions parfois animées. Les vieux restent intégrés au troupeau et sont respectés. Ils surveillent fréquemment les tout jeunes. Les grandes décisions ne sont pas prises par le chef. Une ânesse expérimentée peut décider d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte et tout le troupeau la suivra. Si un nouvel âne arrive dans le groupe, il sera a priori bien accepté par tous et dans le calme, sans toutes les démonstrations dynamiques et sonores des chevaux.

Il est certain qu'un groupe d'ânes fonctionne comme une famille unie, ou chacun est attentif aux autres et responsable du groupe, où l'entente cordiale est de règle, où aucun élément n'est mis de côté.

Doux et tendre, serein et courtois, organisé et montrant avec ses congénères un sens certain de la convivialité, l'âne est aussi intelligent. L'histoire du bonnet d'âne a toujours été prise à l'envers. En réalité, le bonnet d'âne était mis sur la tête des cancres pour leur faire passer l'intelligence de l'âne !

"J'estime l'âne bien plus intelligent que le cheval, car il a plus de personnalité. Ce n'est pas un animal de cirque, c'est au propriétaire de le comprendre" indique Daniel Laguna, éleveur d'une trentaine d'ânes et qui tente de recréer des variétés qui existaient autrefois. Même constat pour Béatrice Michel et Hanno Wurbel, deux ethnologues suisses ayant baigné plusieurs années dans l'univers asin : "L'âne est moins soumis que le cheval. Sa structure sociale lui permet de s'adapter à tous types de situations", déclarent-ils dans un communiqué.

Les témoignages ne manquent pas. En fait, il apparaît que l'âne semble têtu parce qu'il n'avance plus ou lent parce qu'il est hésitant, son comportement traduit en réalité prudence, attention et circonspection. Eh bien oui! Avant de se lancer en terrain inconnu douteux, l'âne réfléchit, flaire, tâte du sabot, évalue la faisabilité et la sécurité du parcours. Intelligence, prudence et personnalité font de l'âne un insoumis. Il n'obéit jamais, et même "a horreur des despotes", comme le dit Pascal Fontenelle, éleveur et organisateur de randonnées. Il fait ce qu'on lui demande parce qu'il le veut bien, pour le plaisir de partager, parce que vous êtes devenu pour lui un membre de sa "famille", de son troupeau. Mais il intervient toujours dans ce que vous lui demandez, parce qu'il s'intéresse à ce qu'il fait, qu'il est attentif et prudent, pour lui-même et aussi (surtout ?) pour vous.

Il est tellement attentif à vous que n'importe quel âne qui part seul en promenade avec moins de 5-6 personnes s'arrête systématiquement dès que l'une des personnes est éloignée du groupe. Il attend qu'elle se soit suffisamment rapprochée pour redémarrer. Il s'arrête également si un bout de son paquetage tombe. Quand on pense qu'un cheval ne s'arrête pas toujours quand il perd son cavalier !

Une étude scientifique réalisée en 1982 par le professeur Béat Schantz, durant plus d'une année, confirme que les ânes aiment vivre en société, se rencontrer et sont très conviviaux entre eux et avec l'homme. Cette étude montre également qu'ils usent de subterfuges pour atteindre leur objectif. Devant une difficulté, leur réflexion les amène souvent à contourner le problème. Un âne prendra le temps, mais trouvera à la longue le moyen de s'échapper de son enclos ou de son écurie pour aller retrouver la ou les ânesses dont il est violemment amoureux.

Mais on peut faire l'éloge du comportement de l'âne, ce "bon à tout faire" depuis plus de trois mille ans, simplement au vu de sa gentillesse et de sa patience. Ce trait de caractère lui permet d'être utilise, aujourd'hui, auprès des enfants, notamment handicapés. Quelle que soit la nature du handicap, il est toujours possible de trouver une activité adaptée. Même si l'on fait monter des enfants sur le dos des ânes, il n'est pas question de parler d'équitation, ni de sport. En conséquence, les activités avec ânes ne sous-entendent aucune compétition, ce qui est particulièrement apprécié par les enfants handicapés. Il devient un confident après des jeunes autistes et autres enfants "à problème" et leur permet de trouver un peu de bonheur au contact de sa douceur. L'âne bête et méchant ? Moi, connais pas !
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